L’encombrement d’un escalier désigne l’espace total qu’il occupe dans une pièce ou en extérieur. Il s’agit d’un paramètre essentiel à considérer dès la conception pour garantir une installation fonctionnelle et harmonieuse. L’encombrement prend en compte non seulement les dimensions de l’escalier lui-même (largeur, longueur, hauteur), mais aussi les zones nécessaires pour son utilisation sécurisée et son intégration dans l’environnement.
Encombrement en menuiserie intérieure
Dans le cadre de la menuiserie intérieure, l’encombrement d’un escalier est crucial pour optimiser l’espace disponible dans un logement ou un local professionnel.
- Dimensions de l’escalier intérieur :
- Hauteur à franchir : Correspond à la distance verticale entre le sol fini du niveau inférieur et celui du niveau supérieur.
- Emprise au sol : C’est la surface au sol requise pour l’installation de l’escalier. Elle dépend du type d’escalier choisi :
- Droit : Encombrement linéaire, adapté aux espaces ouverts.
- Quart tournant : Réduit l’emprise au sol grâce à un angle, idéal pour les coins.
- Hélicoïdal : Encombrement minimal en largeur, souvent utilisé pour gagner de l’espace.
- Trémie : L’ouverture dans le plafond doit correspondre à l’escalier pour permettre un passage fluide et esthétique.
- Espaces de circulation :
- Prévoir un dégagement suffisant au pied et en haut de l’escalier pour éviter toute gêne dans les zones de passage.
- Respecter les normes de hauteur libre sous plafond (au moins 2 mètres).
- Normes et confort :
- Le pas de foulée (2 x hauteur de marche + giron) doit respecter des proportions confortables (environ 63 cm).
- Largeur minimale recommandée : 80 cm pour un escalier principal.
Encombrement en menuiserie extérieure
Pour un escalier extérieur, l’encombrement est tout aussi important, mais d’autres critères viennent s’ajouter en raison des contraintes environnementales.
- Conception adaptée aux extérieurs :
- Matériaux résistants : Bois traité pour l’extérieur, métal galvanisé ou composite pour résister aux intempéries.
- Pente et sécurité : Une pente plus douce est souvent privilégiée pour les escaliers extérieurs, avec des marches plus profondes (giron > 30 cm) pour une montée confortable.
- Espace et fonctionnalité :
- Accès aux portes et terrasses : L’escalier doit permettre un accès facile aux ouvertures et plateformes sans gêner les autres aménagements extérieurs (jardin, allées).
- Dégagement autour de l’escalier : Prévoir une zone dégagée pour éviter les obstacles tels que les clôtures, mobiliers ou végétation.
- Normes spécifiques aux escaliers extérieurs :
- Garde-corps obligatoires dès une hauteur de chute de 1 mètre.
- Traitement antidérapant des marches pour éviter les accidents.
L’importance d’un calcul précis de l’encombrement
Que ce soit en intérieur ou en extérieur, un mauvais calcul de l’encombrement peut entraîner des complications :
- Intérieur : Une trémie mal dimensionnée ou un escalier trop imposant peut réduire l’esthétique ou l’utilité d’un espace.
- Extérieur : Un escalier mal positionné peut perturber l’aménagement global d’un jardin ou d’une terrasse.
Pour éviter ces désagréments, le choix du type d’escalier et le calcul de son encombrement doivent être réalisés par un menuisier expérimenté. Une conception sur mesure permet de tirer parti de l’espace disponible tout en respectant les normes de sécurité et d’esthétisme.
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